Sœur Gisèle Turcot honorée

8 juin 2020

Gisèle Turcot

Membre fondatrice du réseau Femmes et Ministères
Doctorat honoris causa en sciences des religions

Le doctorat honoris causa, la plus haute distinction que l'Université Laval décerne, est une marque de reconnaissance exceptionnelle. Les doctorats d’honneur sont remis à des personnalités dont le rayonnement est jugé remarquable et exemplaire dans l'une des sphères d'activité de l'Université. Les récipiendaires proviennent tant du monde universitaire que de la société civile au Québec, au Canada et partout dans le monde. En raison de la situation exceptionnelle occasionnée par la pandémie, les dates de remise de ces distinctions n’ont pas encore été arrêtées. Elles feront l’objet d’une annonce ultérieure lorsque les circonstances permettront la tenue de cérémonies qui sauront rendre hommage à ces personnes ayant marqué de façon profonde et durable leurs domaines d’activité respectifs.

L’Université Laval offrira un doctorat Honoris causa en sciences des religions à sœur Gisèle Turcot. Femme engagée dans l'Église catholique et pour des causes sociales, sœur Gisèle Turcot cherche à éveiller les consciences et à promouvoir des valeurs de paix, d'égalité et de justice.

Les études bibliques de sœur Gisèle Turcot, combinées à ses études de service social, ont pavé la voie à une vie riche et bien remplie. Cette leader rassembleuse a toujours associé le travail de terrain à un travail de réflexion, d'enseignement et d'écriture.

Sœur Gisèle Turcot est membre de l'Institut Notre-Dame du Bon-Conseil de Montréal depuis 1958 et en est à son troisième mandat comme supérieure générale. Soucieuse de mettre en lumière la place et le rôle des femmes dans l'Église, elle a été membre fondatrice du réseau Femmes et ministères. Elle a aussi été la seule femme à ce jour à exercer, de 1980 à 1983, la fonction de secrétaire générale de l'Assemblée des évêques du Québec.

Sœur Gisèle Turcot a enseigné à la Faculté des sciences sociales de l'Université Laval de 1975 à 1977. Grâce à sa connaissance fine des milieux populaires et des besoins des personnes les plus défavorisées, dont les populations fuyant leur pays d'origine pour se réfugier à l'étranger, elle a cosigné une dizaine de rapports et d'études pour des organismes nationaux et internationaux.

Au fil des ans et aujourd'hui encore, sœur Gisèle Turcot a signé au-delà de 200 billets et éditoriaux dans diverses revues destinées à un large public. En 2006, elle fonde Antennes de paix, section montréalaise de l'organisation internationale Pax Christi, et elle s'investit pour le respect des droits de la personne et la réconciliation.