Nouvelle de publication de Louis Painchaud: Who Is Sitting on Which Beast?

5 avril 2024

Découvrez l'ouvrage co-édité par le professeur émérite Louis Painchaud et sa collègue Edmondo Lupieri. Ce livre offre une exploration des interprétations variées du Livre de l'Apocalypse:

LUPIERI, E. et L. PAINCHAUD, éd., “Who Is Sitting on Which Beast?” Interpretative Issues in the Book of Revelation. Proceedings of the International Conference held at Loyola University, Chicago, March 30-31, 2017 (Judaïsme ancien et origines du christianisme, 29), Turnhout, Brepols, 2023, 334 pages.

Résumé:

L’Apocalypse de Jean n’a cessé d’exercer une grande fascination chez ses lecteurs, religieux ou non. Sa transmission et sa réception en contexte chrétien ont donné lieu aux interprétions les plus diverses et à de multiples controverses. Au cœur de cette diversité interprétative, se trouvent des figures énigmatiques de femmes, de cités et de bêtes diversement interprétées. Ce volume présente les résultats d’un colloque international portant précisément sur ces problèmes d’interprétation tenu à Loyola University, Chicago, du 29 au 31 mars 2017. Dix auteurs y signent onze contributions portant sur le contexte de l’Apocalypse de Jean, sur l’identification des femmes et des cités, sur le dragon, les deux bêtes et le chiffre de la bête, et enfin, sur la réception de de l’Apocalypse dans l’Antiquité tardive et au XIXe siècle, dans l’œuvre de William Blake. Louis Painchaud y signe deux chapitres dans lesquels il défend l’hypothèse jadis formulée par Bède le vénérable concernant l’origine du chiffre de la bête dans les 666 talents d’or que recevait Salomon en une année (1 R 10,13). Stéphanie Audet, étudiante au doctorat de notre faculté, est l’autrice d’un chapitre consacré à l’intertextualité. La plupart des contributions mettent l’accent sur l’arrière-plan juif de l’Apocalypse, sur l’utilisation des Écritures par son auteur, et s’inscrivent dans un courant minoritaire de la recherche qui voit dans la grande cité, Babylone, la prostituée, non pas la Rome impériale, mais Jérusalem, la cité sainte, prostituée par ses leaders.

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