Frédérique Bonenfant : une quête de sens au cœur du dialogue spirituel

26 juin 2025

Le 23 juin dernier, Frédérique Bonenfant, docteure en sciences des religions à la Faculté, a porté la masse lors de la collation des grades réunissant les Facultés de musique, philosophie, sciences de l'éducation et théologie et sciences religieuses. Ce geste symbolique a couronné un parcours académique et humain profondément enraciné dans la recherche de sens, le dialogue et l’engagement. 

Un parcours façonné par l’expérience
Frédérique Bonenfant s’est d’abord tournée vers la philosophie, puis vers les sciences des religions, fascinée par les multiples formes du croire. Après plusieurs années dans le milieu communautaire, elle a repris les études avec une volonté claire : comprendre comment les pratiques spirituelles et les dialogues interreligieux façonnent notre société contemporaine.
Son cheminement universitaire s’est construit autour de cette interrogation, avec une approche à la fois rigoureuse et ancrée dans le réel. Elle a choisi de rester proche du terrain, multipliant les études de cas et les enquêtes qualitatives.

Une chercheuse engagée
Sa thèse de doctorat, soutenue en 2024, a exploré les transformations du religieux à travers le prisme de l’interspiritualité. Elle y a analysé des pratiques de dialogue spirituel dans des contextes variés : hôpitaux, centres communautaires, milieux jeunesse. Cette recherche s’est inscrite dans une volonté de mieux comprendre les nouvelles formes de quête de sens, souvent en marge des institutions religieuses traditionnelles.
Elle a été inscrite au Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales pour la qualité exceptionnelle de cette thèse.
Frédérique Bonenfant a également contribué à plusieurs projets de recherche d’envergure, notamment au sein de la Chaire Jeunes et Religion et du projet SPIPRA (Pratiques spirituelles en milieux de santé, France-Suisse-Québec).

Une reconnaissance méritée
Le rôle de porteuse de masse qu’elle a assumé lors de la cérémonie a souligné non seulement son excellence académique, mais aussi son engagement dans la communauté universitaire. Enseignante, chercheuse, coordonnatrice de projets, elle a incarné une figure inspirante pour ses collègues et étudiants.
« Porter la masse et ouvrir le cortège universitaire est un très grand honneur.  Il s'agit d'un rituel encore bien vivant et signifiant, qui représente la qualité de notre formation et la reconnaissance de la valeur de nos diplômes. Je suis très fière d’avoir représenté les diplômés dans cette valorisation de nos accomplissements et d'avoir la possibilité de remercier ceux et celles qui nous ont soutenus », souligne Frédérique.